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Il y a trois ans, m’étant retrouvé par hasard dans une grande surface en banlieue et en plein été pour y signer mes livres, et n’ayant pas grand chose à faire à part attendre l’apparition du désir de lire chez l’estivant « sandalé », j’avais écrit le petit poème que voilà :
Il y a des aspects, tristes autant que cosasses
Pour l’écrivain assis, à faire des dédicaces
Être comme un clodo, rendu presqu’invisible
Par le passant passif à la tong paisible
Voilà que vient l’espoir avec son caddy plein
Mais lui non plus n’a rien à faire de l’écrivain
Il continue sa quête tout en vérifiant
L’absence, sur sa liste, d’un pareil condiment
Comme une poule qui tombe sur un fer à r’passer
Il passe et repassera, mais pas pour acheter
Pour observer la bête, lui demander peut-être
Si le courage lui vient, le chemin des toilettes
Ecrivains, excusons tous ces consommateurs
Qui détournent les yeux en regardant l’auteur
Eux qui sont terrifiés, accouch’ment estival
Par la rédaction de leurs cartes postales !
Merci pour les partages !
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