Assis à ANDERNOS, à la terrasse des Tamaris tous les matins, je commence l’écriture d’un nouveau roman policier. C’est une merveilleuse sensation. Comme un bateau qui lève l’ancre vers ailleurs. Et s’en va traverser mille et une vagues verbeuses pour accoster des contrées pleine de mots accrochés à des arbres. Quelque part, où tout est encore possible. Une terre peuplée de lecteurs, purgée de ces moutons de panurge dévoreurs de PQ.
L’idée du jour : éditer, en parallèle des Chroniques barbares, très lourdes à concevoir et à rédiger, des enquêtes d’Amédée Mallock, plus courtes, à sortir directement dans un format poche. Je me suis donné une contrainte de temps : deux mois, pas un jour de plus, pour finir la chose. Passer de plus de deux années à deux mois, drôle d’idée. L’influence de Marc Levy ? Je n’ose y penser. Ce cher Marc qui vient de dépasser le « myon » d’exemplaires, alors que moi, je m’esssssoufle à 5000. Qu’en déduire ? (Epargnez-moi, siouplé, le couplet sur l’envie et la jalousie) Quelle leçon en tirer ? Pendre ce pauvre Levy ? Mille fois, non. Dites-moi simplement ce que signifie le mystérieux sourire qu’il « pause » partout sur affiches, abri-bus et autres PLV ?
Le sourire de la Joconde nous a longtemps pris pour des condes, tant elle est loin de mériter l’adoration du monde. Le « sourire de Marc levy » ? quel en est l’origine, la pulsion primaire, voilà une interrogation pour les siècles à venir. 😀