Dans le troisième tome de ses mésaventures, « Le Puits aux Hirondelles » (à paraitre) Mallock se voit obligé de replonger dans la théologie la plus obscure afin de tenter de résoudre une impensable équation. Extrait :
« Si Amédée avait mis tant de temps à se décider, c’est qu’il n’aimait pas trifouiller du côté de Dieu et des religions. Croire, c’était pas son truc, ni en Dieu, ni dans les hommes, à toutes les grimaces qu’ils se sentent obligé de faire pour oublier les vers et les limaces. La pourriture des chairs. Cependant, contrairement aux athées… pratiquants, Amédée respectait les croyants, même s’il pensait profondément, que l’on ne finissait par croire qu’en désespoir de cause. En tout cas, plus qu’en l’espoir de quelque chose. Par peur de mourir ou par celle de vivre, souvent les deux. Alors oublier. Quelque soit le culte, la religion ressemblait à une sorte de cuite, un grand coït collectif. Les dieux, quelque soit leurs putain de barbes, se nourrissaient bien plus du mal du monde que de ses bonheurs. Alors Mallock, s’il avait adopté et chéri les valeurs chrétiennes, il n’en avait pas retenu diacres et dieux. Quoi qu’il ait pu traverser comme épreuve, il avait décidé que son désespoir à lui n’aurait pas d’Église. »