Ce que Mallock nous avait raconté au sujet du Principe de Parcimonie.
Avant d’être écrivain, je suis Parisien. Hasard ou coïncidence, lorsque j’ai commencé à penser au plan de mon cinquième roman il y a une dizaine d’années, je l’ai conçu dans un Paris inondé par la crue du siècle. Une crue plus terrible que celle de 1910. Ce matin, il pleut encore et je m’interroge : le pire peut-il se produire ? La Capitale est-elle préparée ? Aurais-je dû passer mon permis bateau ?
C’est l’un des grands privilèges du romancier que de pouvoir, à sa guise, faire pleuvoir ou décider d’une canicule.
Dans Le principe de Parcimonie, je voulais raconter l’histoire d’un tueur assiégeant Paris, ce centre du Pouvoir et nid douillet des élites et des “stars” que cet assassin en costume d’arlequin décide de prendre pour cible. Mais comment décrire, une fois de plus, ma ville ? Elle avait déjà été le décor de deux enquêtes de mon commissaire de police préféré.